Les maux pour l’écrire

Bien que Max ait été très rapidement fasciné par l’écriture et la lecture, il me demandait en effet dès l’âge de 3-4 ans de lui écrire certains mots sur des petits papiers qu’il s’amusait à me lire, il ne semble toujours pas éprouver de réel plaisir à lire et encore moins à écrire.

Certains ouvrages spécialisés parlent de dysorthographie et/ou dyslexie fréquente chez les enfants surdoués. Jeanne Siaud-Facchin nous dit à ce propos : « La dyslexie est associée à un déficit en traitement séquentiel, comme la dysorthographie. […] L’enfant surdoué lit « globalement », comprend le sens de ce qu’il lit, mais a plus de mal à déchiffrer. [… Il] fonctionne avec des images mentales. […] Quand il lit, l’enfant forme des images qui englobent plusieurs mots. Les images lui donnent le sens. » (réf. : L’Enfant surdoué. L’aider à grandir, l’aider à réussir. Jeanne Siaud-Facchin)

Dans le cas de Max, je pense toutefois qu’il s’agit plutôt d’un manque d’attention et/ou d’intérêt et non d’un réel problème de dysorthographie.

Max écrit également très lentement, soignant son écriture à outrance selon moi, et écrivant encore exactement entre les lignes comme on le lui a appris en première année. C’est un peu comme si son cerveau était resté bloqué à cette étape de l’apprentissage et qu’il ne parvenait pas à sortir de ce canevas et à accélérer son rythme d’exécution.

L’année dernière nous lui avions payé des cours de dactylographie afin qu’il apprenne à taper sans regarder son clavier. Ces cours furent une véritable révélation pour Max. J’en veux pour preuve le projet sur lequel il travaille actuellement dans le cadre de sa classe kangourou, et où l’on a pu observer que le simple fait de pouvoir travailler à l’ordinateur semblait l’avoir libéré. En effet, il peut à présent développer son idée sans perdre le fil de sa pensée parce que ses mains vont enfin aussi vite que son esprit...